Frédéric Chopin par Roustem Saïtkoulov
Roustem Saïtkoulov, piano
- 53’23 – 1ère parution en octobre 2020
- 53’23 – octobre 2020
- Livret en français et en anglais
- Booklet in French and in English
Frédéric Chopin (1810-1849)
Trois nouvelles études
Etude n°1 en fa mineur
Etude n°2 en la bémol
Etude n°3 en ré bémol
Prélude en ut dièse mineur op. 45
Quatre Ballades
Ballade n°1 en sol mineur, op. 23
Ballade n°2 en fa majeur, op. 38
Ballade n°3 en la bémol majeur, op. 47
Ballade n°4 en fa mineur, op. 52
Berceuse en ré bémol majeur, op.57
Enregistrement réalisé par Jean-Yves Labat de Rossi, Ferme de Villefavard en Limousin, 12 et 13 décembre 2019
Frederic Chopin (1810-1849)
Trois nouvelles études
Trois nouvelles études - Etude n°1 in F minor
Trois nouvelles études - Etude n°2 in E Flat
Trois nouvelles études - Etude n°3 in D flat
Prelude in C Sharp minor op. 45
Four Ballades
Ballade n°1 in G minor, op. 23
Ballade n°2 in F major, op. 38
Ballade n°3 in E Flat major, op. 47
Ballade n°4 in F minor, op. 52
Berceuse in D flat major, op.57
Recorded by Jean-Yves Labat de Rossi, at the "Ferme de Villefavard en Limousin" (France), in December 2019
« On ne trouvera rien dans le jeu de Roustem Saïtkoulov qui cherche les bravos du parterre. On craint même que sa personnalité ne le conduise à s’agacer qu’on puisse dire de lui qu’il n’est pas un bon chopinien mais un chopinien exceptionnel. On maintiendra cependant. Il suffit d’écouter la première phrase du disque, et de voir comment l’interrogation douloureuse s’accomplit en un rubato parfait. Ce qui ne signifie en rien qu’il ne rende bien que le Chopin interrogatif : l’autre, le fantastique, est tout autant dans ce disque, et les doigts donnent tout ce qu’il faut donner lorsque la fureur prend le compositeur. Mais chez Roustem Saïtkoulov même la houle reste noble, la virtuosité vertueuse et le désespoir pur ». Eric Fiat, Philosophe, Professeur des universités
"There is nothing in the playing of Roustem Saïtkoulov that is geared towards 'bravos' from the stalls. In the light of this, one hopes, he would not be upset to be called not only a very good, but an exceptional interpreter of Chopin. However we believe it to be so. Just listen to the opening phrase on this recording and hear how the “emotional questioning” ends in a perfect rubato; you will be convinced immediately. This is in no way to say that our pianist's remarkable playing of Chopin represents only the composer's "questioning" or "reserved" side. The other, "immense" or "flamboyant" aspect is just as present in this recording. When the music is furious and impassioned, Roustem Saïtkoulov's mastery of the keyboard is paramount: these passages remain noble, the virtuosity righteous and the despair unsullied". Eric Fiat, philosopher, University Professor
- L'Echappée belle en musique, émission du lundi 11 janvier 2021 - Jacques Nouvier, RCF
« Roustem Saïtkoulov, un pianiste tout à fait exceptionnel. Il a remporté des quantités de prix internationaux, et cependant il n’est pas très connu… Il vient d’enregistrer un disque Chopin qui est vraiment magnifique ».
- Ballade musicale, émission du 19 novembre 2020 - Christophe Gravereau
« Un très beau CD : Roustem Saïtkoulov, l’un des plus fins représentants de l’école russe, nous donne des œuvres de Chopin une interprétation pleine de grâce, de délicatesse, de mélancolie et de profondeur. La délicatesse de son touché et la beauté de son phrasé nous enchantent. Un disque, remarquablement enregistré ».
- Musique Matin, émission du 18 décembre 2020 - Jean-Baptiste Urbain
« Notre nouveauté ce matin, c’est le dernier disque de Roustem Saïtkoulov… Un Chopin très intérieur : les quatre Ballades, les Trois nouvelles études, tout cela est très équilibré, très naturel, très délicat… Le disque s’achève avec la célèbre Berceuse de Chopin, à laquelle Roustem Saïtkoulov parvient à donner une évanescence d’une infinie grâce... ». Réécouter l'émission (à partir de 07'10'')
- En Pistes! - Emission du 12 octobre 2020 - Emilie Munera et Rodolphe Bruneau Boulmier
« On ne trouvera rien dans le jeu de Roustem Saïtkoulov qui cherche les bravos du parterre et les hourras du paradis. On l’a même vu Salle Gaveau enchaîner trois bis sans nul temps pour les applaudissements afin que la musique ait jusqu’au bout toute la place et qu’au pianiste soit épargnée la cérémonie des saluts comme celle des allers et venues entre coulisses et scène. Chez Roustem Saïtkoulov même la houle reste noble, la virtuosité vertueuse et le désespoir pur. Voilà pourquoi l’impression vient d’un Chopin juste comme peu. Car le juste n’est ni un saint, ni un héros ». Réécouter l'émission (à partir de 23'10'')
« Saïtkoulov livre un récital d’une admirable justesse. Intériorité, profondeur, délicatesse, noblesse aristocratique dominent son piano. …Une élégance, une présence que l’on ne rencontre pas si souvent et qui sont l’essence du style chopinien… Une sonorité pleine, chantante, superbement captée ». - Alain Lompech, Classica
Lire la chronique« Voici peut-être l’un des plus beaux récitals Chopin de ces dernières années… On suit, captivé, le fil de la rhétorique musicale si naturelle et engagée à la fois de l’artiste, qui sait prendre son temps sans que jamais ses considérables moyens techniques ne prennent le pas sur l’expression. Son Chopin est la distinction et la noblesse incarnées… ». - Jean-Yves Clément, Diapason (5 Diapasons)
Lire« Nous sommes face à un pianiste de race, dont on entend, comme l’estime Eric Fiat, qu’il s’efface derrière l’ombre projetée par Chopin. Saïtkoulov évite les excès d’épanchements pour se réfugier dans un univers où il place en priorité l’humilité pour nous mener aux confins de l’univers chopinien… ». - Jean Lacroix, Crescendo
Lire« C’est peu dire que ce disque ressuscite une certaine manière de jouer Chopin qu’on avait perdue : écoutez la Troisième Etude, son babil délicieux, écoutez surtout la Berceuse, plus sombre qu’on ne la joue aujourd’hui. Les Ballades, jouées entre chien-et-loup, hésitant entre le silence et l’épique, sont d’une réalisation pianistique supérieure, et cueillent partout l’émotion, phrasés éloquents plus par la suggestion que par l’affirmation, art de suspendre le temps sans perdre la ligne, le tout dans un piano mat dont l’absence de brio renforce encore le propos d’un pianiste trop rare au disque. Qu’Ad Vitam lui demande toutes les Mazurkas, les Préludes, les Polonaises, les Etudes, il tient là un médium pour nous faire Chopin vivant, comme s’il jouait devant nous ». - Jean-Charles Hoffelé, Artamag'
Lire« Ce récital Chopin est joué par un pianiste russe auréolé de prix internationaux. Son programme associe des œuvres emblématiques comme les quatre Ballades ou la Berceuse, et des pièces moins connues, telles les Trois Nouvelles Études op. posthume. Si Roustem Saïtkoulov reste peu connu du grand public, c'est qu'il a su résister aux sirènes médiatiques et qu'il enregistre peu. Son jeu associe humilité devant le texte et rigueur quant au respect de la lettre. Une démarche objective qui n'a pourtant rien de distant. Après tout, respecter ce qui est écrit est déjà essentiel. Reste à insuffler ce quelque chose alchimique à quoi on reconnaît une grande interprétation. C'est ici une association de clarté et de qualité du rubato, cet art si subtil du phrasé. Sa manière se signale aussi par un toucher d'une grande sensibilité que complémente un fin dosage de la dynamique et qui jamais ne sombre dans la dureté, même dans les traits forte les plus exigeants ». - Jean-Pierre Robert, On-mag
Lire« Ce disque allie l’élégance de l’interprétation et le raffinement de la captation. Noblesse et finesse de l’interprétation offrent un regard nouveau sur ce répertoire romantique. L’équilibre sonore est double. Les registres du piano sont captés dans un équilibre rare. La bande passante est à la fois très large et surtout extrêmement linéaire. L’association si délicate entre le son direct et la résonance naturelle du lieu de captation se fait ici totalement oublier pour ne faire qu’une seule et même source sonore : l’écrin pour l’interprète. Lyrisme, fluidité, conduite progressive des nuances sont alors rendues dans une transparence remarquable ». - Aurélie Leblan, Vumètre
Lire« Roustem Saïkoulov choisit la musique, rien que la musique. Son jeu donne à ces pages toute leur épaisseur, leur profondeur. L’ensemble est vraiment magnifique, servi par la parfaite clarté de l’enregistrement. Voilà bien un nouveau Chopin à consommer sans modération aucune ». - Marc Laborde, Utmisol
Lire https://www.utmisol.fr/index.php?article=1252« « Nouvelle plongée dans les Ballades de Chopin, cette fois sous les doigts de Roustem Saïtkoulov qui, dès l’Op.23 n°1, affirme une intériorité rare… Une élégance de frappe sans pareille, un déploiement de nuances et de couleurs… c’est un Chopin des plus sensibles que livre Roustem Saïtkoulov… On en redemande ! ». - Bertrand Bolognesi, anaclase.com
Lire« J'ai parlé de ce CD passionnant dans le numéro de novembre et je ne veux pas répéter ici mes louanges pour l'originalité et l'intensité de l'interprétation. Chopin fait partie des «valeurs sûres» et Roustem Saïtkoulov, virtuose, fait vibrer les compositions présentes sur ce disque avec une humanité nouvelle, surprenante, intime et discrète… ». - Ferruccio Nuzzo, Grey Panthers
Lire (en italien et en français)« Combien de versions magnifiques connaissons-nous des quatre Ballades de Chopin, aussi différentes d’approche que passionnantes! Le pianiste d’origine russe Roustem Saïtkoulov vient rallonger la liste avec un CD sorti chez Ad Vitam, qui a suscité notre admiration... Un grand disque, magnifié par une prise de son de très haute qualité ». - Jany Campello, Con Spirito
Lire« Interpréter Chopin est difficile. Difficile techniquement et musicalement. Sa complexité demande une réelle dextérité et une compréhension du discours musical mais surtout elle est difficile esthétiquement… La science du piano de Roustem Saïtkoulov, sa virtuosité, sa musicalité est tout en finesse et délicatesse. Surtout il évite tout pathos, son Chopin est notre Chopin. "Il importe de jouer Chopin de telle manière avec une certaine, je n’ose pas dire : lenteur, mais incertitude ; en tout cas, sans cette insupportable assurance que comporte un mouvement précipité. C’est une promenade de découverte et l’exécutant ne doit point trop prêter à croire qu’il sait d’avance ce qu’il va dire, ni que tout cela est écrit déjà ; la phrase musicale qui, peu à peu, se forme sous ses doigts, j’aime qu’elle semble sortir de lui, l’étonner lui-même, et subtilement nous invite à entrer dans son ravissement." André Gide, Notes sur Chopin. Nous y sommes totalement ». - Jérôme Gillet, Froggy's delight
voir« Les Ballades font partie des pièces incontournables du piano romantique et nombre de pianistes s’y perdent, dans la première notamment. Douceur de l’énoncé de la 2e, le balancement idéal de la reprise du thème dans la 3e, les rubatos si bien amenés et le sens de la narration de la 4e… c’est superbe… Roustem Saïtkoulov joue magnifiquement la Berceuse, toute en finesse et liquidité, une des meilleures lectures, j’en ai pourtant écouté 130… Un très beau disque Chopin ». - Thierry Vagne, Musique Classique & Co
Lire« L'interprétation du grand pianiste franco-russe Roustem Saïtkoulov, renouvelle les émotions et le charme de ces chefs-d'œuvre bien connus. ». - Ferruccio Nuzzo, Grey Panthers
Lire (in italiano et en français)« Roustem Saïtkoulov est l’un des grands pianistes d’aujourd’hui tant par une technique incomparable que sa sensibilité. Il interprète dans ce disque une sélection de ballades et préludes d’un de ses compositeurs de prédilection, Chopin, dont il livre une vision mêlant lumière et tourmente intérieure… Saïtkoulov s’empare notamment des quatre Ballades, considérées comme l’une des meilleures créations du compositeur et les plus représentatives de la musique romantique… Virtuose, inclassable, peu de gens peuvent se targuer de connaître ce pianiste insaisissable. Le philosophe Eric Fiat en fait un portrait fin et émouvant dans un très beau texte introductif à l’album. Il y souligne notamment le rubato de Roustem Saitkoulov « sans rien qui pèse ni ne pose » et saisit parfaitement la grâce qui émane de son jeu… ». - Flore Védry-Roussev
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